Comment ériger la gestuelle au rang d'une oeuvre d'art ? En portant des gants bien sûr ! Injustement tombés aux oubliettes les gants reviennent en force. Longs, courts, les mitaines libératrices, en cuir, en dentelle, en cashemire. Cet automne le choix est grand et il faudra être très paresseuse pour ne pas trouver un gant à sa main.
Aucun autre accessoire n'offre autant de scénarios. L'image de Rita Hayworth, à la fois racée et sulfureuse dans Gilda, faisant glisser un à un les doigts de ses longs gants en satin, ou Grâce Kelly, la princesse de conte de fée, descendant les marches de son palais en robe fleurie et des longs gants en cuir clair, ou Gong Li , la mystérieuse joueuse dans 2046, la main toujours gantée de noir. La gestuelle d'une main gantée devient tellement noble et artistique qu'on oublie presque le rôle trivial protectreur du gant.
La richesse da la symbolique du gant, ainsi que son utilité permettent d'adapter cet accessoire magique à tous les styles. Une robe en satin ou un jean usé jusqu'à la corde, un trench classique ou un perfecto rebel, les talons aiguilles ou les ballerines ingénues, tout s'embellie et s'annoblie au contact d'une main gantée .