samedi 31 octobre 2009

Eminence grise

Le gris est une couleur neutre, très reposante pour les yeux. La couleur de l'élégance douce, qui offre le confort et la sécurité.
Portez du gris si:
- vous voulez avoir une image distinguée
- vous voulez être concentré
-vous voulez maîtriser vos émotions
- vous voulez vous sentir protégé
-vous voulez surmonter le stress
-vous voulez projeter une image équilibrée, calme
-vous voulez être tranquille
- vous devez faire une apparition publique et vous ne voulez pas prendre le moindre risque

Ne portez pas du gris si vous voulez être remarqué.



Robe Caroll (collection actuelle)
Gants Gérard Darel
Chaussures Prada
Veste Vanessa Bruno
Col en vison MaxMara (collection actuelle)
Lunettes Tom Ford

jeudi 29 octobre 2009

Miroir, mon beau miroir


Miroir, mon beau miroir, qui es tu ? Un juge impitoyable ou un ami intime? Une simple surface plate qui se croit profonde ou le reflet de notre âme ? Quoi qu'il en soit les miroirs ont au moins une qualité: ils ne mentent pas. C'est étonnant de voir les regards adressés à son propre reflet dans la surface glacée, des regards furtifs ou plus prolongés, des regards suspicieux, vaniteux, frustrés, fiers, durs, interrogateurs, timorés. Ce sont des moments où le voile tombe et on peut observer les reflets des plus longues histoires d'amour. Les histoires d'amour pour soi-même.

dimanche 25 octobre 2009

Burlesque

Le mot « burlesque » est un magnifique exemple de lien réciproque entre la forme et le contenu. Je prononce ce mot en articulant bien tous les sons avec une bouche au contour bien dessiné et mise en valeur par un rouge à lèvres écarlate : « BUR- LES-QUE ». Les consonnes et les voyelles d’origine italienne (« burla » se traduit comme « farce, plaisanterie ») transforment l’air ambiant en écrin de la dérision, de la séduction , d’un drame comique ou de la farce tragique. L’art du burlesque est indissociable de l’humour et du recul par rapport à la tragicomédie humaine.

Le burlesque ne laisse pas indifférent. On peut le désapprouver, l’adorer, mais on ne peut pas l’ignorer. C’est un art qui transgresse les codes et les règles classiques, qui va droit au but sans respecter l’ordre des choses établi. On croise dans le Panthéon du burlesque les fausses grandes moustaches et le regard hilare derrière des lunettes rondes de Groucho Marx et le teint de porcelaine, les yeux de biche et la bouche rouge de Bettie Page.

Le burlesque a fait irruption dans ma vie assez tôt. Le premier Noël dont je me souviens a été accompagné de mes fous rires à la vue de mon oncle Serguéi, qui a mis une barbe blanche, un bonnet ridicule et un nez rouge. Viennent ensuite les souvenirs des parades du mois de novembre (le 7 novembre précisément) dans le pays communiste de mon enfance. Les parades accompagnées de ballons multicolores et de drapeaux rouges. Je me souviens avec une tendresse ironique des miliciens qui empêchaient les manifestants de s’échapper plus tôt que le Partie ne l’avait décidé. Le pays de mon enfance n’existe plus, mais je garde précieusement mon premier passeport qui porte les symboles de la grande farce tragique qui a duré 70 ans et qui confirme fièrement que j’étais la citoyenne de l’Union Soviétique. Le burlesque n’a pas quitté ma vie, loin de là. La dérision est devenue la partie intégrante de mon être. Nonobstant les efforts vaillants des idéologues marxistes de mon école je suis devenue une grouchomarxiste convaincue. Je piétine les pavés du quotidien, perchée sur des hauts talons et je n’oublie jamais mon rouge à lèvres coordonné avec la semelle des escarpins vertigineux de Christian Louboutin. Parfois il suffit de changer légèrement de point de vue, reculer un peu pour admirer la magie du quotidien dans toute sa splendeur et prononcer en articulant bien toutes les syllabes : « BUR-LES-QUE ».

Les plus grandes bêtises sont faites avec un visage sérieux, a dit Antoine de Saint Exupéry. Comme je suis d’accord avec lui ! Je fuis le sérieux, je fuis la tristesse. Le jour ou je vais quitter ce monde absurde, je voudrais que mon départ soit constaté par un médecin joyeux aux grandes moustaches : « Ou cette femme est morte, ou ma montre est arrêtée. »(Groucho Marx).

vendredi 23 octobre 2009

Cinéma noir

Ce genre cinématographique est né pendant la Seconde Guerre Mondiale aux Etats Unis et a perduré sous sa forme classique jusqu'à la fin des années 50. Mystère, crime, séduction sont les maîtres mots de ce genre. Les personnages féminins de ces films ont une importance primordiale. Ce sont des femmes fatales, mystérieuses, dangereuses, ténébreuses et toujours irrésistiblement séduisantes. Malgré son assurance apparente, le personnage de l'homme n'est qu'un jouet dérisoire entre les mains de la femme. Une source d'inspiration inépuisable.

jeudi 22 octobre 2009

Musique

Je m'amuse de plus en plus avec mon appareil photo. C'est un outil magique qui permet de voir l'extraordinaire dans l'ordinaire, de capter des instants décisifs, de saisir la personnalité dans un seul regard, un geste, une posture, de capturer le temps et la lumière, d'abolir la frontière entre la réalité et l'imagination.







lundi 19 octobre 2009

Un vêtement peut en cacher un autre

Cette saison j'ai eu un énorme coup de coeur pour la collection d'Isabel Marant. La collection bohème, chic, sexy et incroyablement facile à porter. Si je n'ai pas acheté toute la collection d'un coup, c'est uniquement pour des vulgaires raisons financières. Je suis sortie de la boutique avec quelques jupes, des ceintures, des bijoux et avec des magnifiques bottines cloutées. Je regrette encore les cuissardes époustouflantes, les robes aériennes aux imprimés sauvages, les manteaux en fourrure ... et tout le reste de la collection. J'ai eu une petite consolation en rentrant chez moi, quand j'ai découvert (ô joie! ô bonheur!) que la magnifique jupe plissée, portée par Mila Jovovich pour la campagne publicitaire de la marque, peut se transformer en quelques secondes en une robe-bustier! Deux coups d'une pierre.

Ceinture Ralph Laurent
Sac Chloé(collection actuelle)
Chaussures Gérard Darel

dimanche 18 octobre 2009

Inspiration féline

L’imprimé léopard est probablement le premier imprimé qui a égayé le dressing de l’homme préhistorique et il n’a jamais été détrôné. Cet imprimé noble me fait croire au concept de l’élégance innée et il reste mon préféré depuis des années. Cet hiver je donnerais la Palme d’or de l’imprimé léopard le plus réussi à Isabel Marant. Cette créatrice l’a rendu facile à porter, tout en gardant son raffinement sauvage.

Jupe à l'imprimé léopard Isabel Marant (collection actuelle), pull Tara Jarmon (collection actuelle).

lundi 5 octobre 2009

Le difficile cas de la mi-saison

Lundi 5 octobre 2009, température + 26 °C... Je suis perdue! Je suis une sibérienne, j'ai grandi dans un climat continental avec les étés chauds et les hivers bien froids. Je sais parfaitement comment m'habiller quand il fait +30°C et -30°C et je suis complètement dépaysée quand il fait +10°C et + 26°C dans la même journée, j'ai froid quand je porte une robe et j'ai chaud en jean et j'ai la flemme de me changer plusieurs fois par jours, comme une élégante d'autrefois. Les boutiques proposent des magnifiques collections automne-hiver au moment où je cherche désespérément des vêtements pour été-automne. Il paraît que cette situation va changer bientôt et les créateurs commencent à se pencher sur le difficile cas de la mi-saison. En attendant j'ai trouvé une solution: je ne quitte plus les pantalons longueur 7/8, qui laissent "respirer" les chevilles et je commence à étudier l'art des superpositions (qui paraît être inné chez les françaises). J'ai aussi piqué sur le blog de la belle Ithaa l'idée d'un tee-shirt noué (merci Ithaa!) . Après tout le but des blogs c'est partager des bonnes idées, n'est-ce pas?
Si vous avez des idées pour survivre dans le climat tempéré de la mi-saison, je suis preneuse.

dimanche 4 octobre 2009

Un bon moment à passer

Le bonheur c'est simple. C'est juste un bon moment à passer. Parfois ça peut être une promenade en voiture décapotable, en bonne compagnie, sur les routes ensoleillées de Provence...