lundi 14 juin 2010

Rêverie


Je me rends compte que le temps passe en regardant ma fille grandir. Hier encore j'avais un bébé dans les bras et aujourd'hui on se promène ensemble bras dessus bras dessous. C'est une sensation très étrange de voir un petit bout de soi vivre sa vie et parler avec aisance une langue que j'ai apprise à la sueur de mon front. Je suis une mère étrangère. Je parle avec accent la langue de ma fille, j'appends la civilisation française à travers ma fille. J'apprends dans son regard toutes ces choses qu'on ne trouve pas dans les livres. Je suis une mère étrangère, une mère nomade. J'ai trouvé ma patrie dans les yeux de mon enfant.

8 commentaires:

ithaa a dit…

Très jolie fille et très joli texte!

Stéphanie a dit…

Ta fille et magnifique ! Et j'ai un coup de coeur pour ton blog que je découvre !

Adelina a dit…

Merci Ithaa!

Stéphanie bienvenue sur mon blog!

soizic a dit…

La grâce de la jeunesse.

HELENE a dit…

Les mots du coeur etant les plus touchants merci pour cette image sublime et les mots qui l accompagnent...

Anonyme a dit…

Je comprends, adelina....
En fait, je pense que plus que les lieux ce sont les personnes qui comptent.
:-)
Ta fille est ton point d'ancrage.

Béatrice

Khaïra a dit…

c'est vraiment très beau ce que tu dis.
La dernière phrase est aussi poétique que le regard de ta fille sur la photo

Anonyme a dit…

tres interessant, merci